Deux histoires existent sur la création du Taï Ji Quan.
L’une remonte à Zhang Sanfeng, moine taoïste, vivant sur les Monts Wudang, et, ayant vu un combat opposant une grue à un serpent, aurait créé le Taï Ji Quan (cela se serait passé aux environs de 1200/1250, entre les dynasties Song et Ming).
L’autre, qui est officielle et historique (car vérifiée et reconnue par Mrs Tang Hao et Gu Luixin, historiens sur l’histoire du Wushu ; wushu signifiant art martial chevaleresque), est que c’est Chen Wang Ting, ancien garde d’escorte et expert en art martiaux, qui aurait créé le Taï Ji Quan dans son village de Chenjiagou (toujours existant et berceau du Taï Ji Quan).
Avec les connaissances martiales acquise au cours de son existence et celles en médecine, Chen Wang Ting aurait créer le Taï Ji Quan en combinant les techniques de Daoyin et Tuna (techniques de conduite de l’énergie et de respiration) avec les techniques de combat afin d’en faire un art de bien-être et de défense.
Le Taï Ji Quan style Chen est d’ailleurs la mère de tous les autres styles de Tai Ji (styles yang, Wu, Sun et Wu).
Au départ, cet art martial n’était enseigné que dans la famille Chen. Ce n'est au XIXe siècle que CHEN Changxing (1771-1853)enseigna son art à YANG Luchan (1799-1872). Depuis plus de 300 ans, le Tai Ji Quan style Chen s'est par la suite largement developpé, et sont dérivées toutes les autres formes de Tai Ji Quan telles que le style Sun, les deux styles Wu...